Comment couvrir un chantier des risques financiers ? (Assurance)
De trop nombreux
entrepreneurs du bâtiment ne prennent pas le temps de se couvrir et de
comprendre leurs obligations légales : ils risquent énormément et, tout au
long de ma carrière, j’ai vu de nombreux entrepreneurs mordre la poussière.
Cela n’arrive pas
qu’aux autres ! Si vous ne respectez pas les règles ou vos obligations en
matière d’assurance par exemple, alors, vous risquez de ne plus pouvoir exercer !
Et, souvent, quand on est expert du BTP, on ne sait faire que notre métier. Il
est en effet compliqué pour un maçon perdant son droit d’exercer ou faisant
faire faillite à son entreprise de se reconvertir en expert comptable juste
ensuite.
Respect des règles
pour exercer sa profession
Pour pouvoir
entreprendre dans les travaux publics, il faut avoir à minima des diplômes
reconnus par l’état (via une formation en bac professionnel ou bts par exemple)
et, éventuellement, pouvoir justifier de plusieurs années d’expérience (via
bulletin de paie ou même une attestation officielle de votre ancien employeur).
Je connais de
nombreux jeunes qui souhaite se lancer dans l’aventure entrepreneuriale dès la
sortie des études, mais, ce n’est malheureusement pas possible pour eux (et
sans doute tant mieux pour les clients).
On ne plaisante
pas avec la réglementation dans le btp et une simple erreur peut coûter beaucoup
sur un chantier.
Respect des
règles en matière d’assurance
Dans la
construction, il y a beaucoup d’assurance à souscrire pour protéger son
activité. Nombreuses d’entre-elles sont obligatoires, comme c’est le cas pour l’assurance de responsabilité civile dite décennale pour les chantiers et les gros œuvres.
Vous devez
obligatoirement y souscrire, au risque d’être puni pénalement et de vous voir
accoler une image de mauvais artisan (même si vous bossez bien !).
Une réputation
peut très vite se ternir et les concurrents n’hésiterons pas à faire véhiculer
cette mauvaise image de vous si vous n’êtes pas capable de présenter à vos
clients des garanties d’assurance minimales à l’exercice de votre profession.
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